Départ
vendredi
Temps
couvert…Nous traversons par moment des fenêtres de pluie…La circulation est
bonne…Des ralentissements sur Lorient…A Quimper, direction Audierne…20h, nous
cherchons un endroit ouvert pour nous restaurer, coquilles St Jacques…Je suis
hébergé sur Plouhinec, ville proche d’Audierne.
Samedi
Retrait des
dossards sur Tréboul, mes grands parents habitaient à 200m en face de l’île
Tristan, j en profite pour revenir sur la plage St-Jean avec mes rochers,
toujours les mêmes cicatrices, l’érosion fait qu on a l’impression qu ils
rajeunissent, lifting salin…L’entreprise CONNETABLE nous offre des conserves
dédicacées au marathon, à partager entre
coureurs, 2010 un grand millésime…Je vais voir ma grand-mère maternelle en maison
de retraite, elle est en progrès, elle ne me reconnaît toujours pas…Peut être
demain, elle aura dormi, des puzzles se seront remis en place…Elle mange avec
bon appétit…
Dimanche 9h
Départ de
la pointe du raz, temps breton, de la brume mais pas de pluie, un peu de vent
de-ci, de-là…Mon objectif est de mettre moins de 4h, préparation pour d’autres
courses longues.
Mon
collègue ne court pas il est blessé, j ai quand même pris sa puce dans ma poche
droite…
Nous
faisons une petite boucle direction la mer, puis retour dans les terres…puis
vers le nord direction la pointe du Van et sa plage, la plage des trépassés….
« Baies
des trépassés et pilleurs d’épave »
Les bretons
faisaient un feu, les navires voyaient ce feu comme un phare, et se dirigeaient
vers lui, ils finissaient par s’échouer
sur les rochers, puis les pilleurs d’épaves récoltaient les
marchandises.Toujours des sentiments mitigés, un peu comme la place de la
Concorde avec sa guillotine….
Je suis
lent, vitesse de course supérieure à 6mn au km, en même temps je monte et je
descends, et puis malgré la brume je regarde les paysages….Le semi en 1h53mn ..je double
une joélette…Rencontre
un V3, 97eme marathon,
il a déjà choisi le 100 eme…Je me sens bien
j accélère……dépasse la première joélette….Arrivée à Poulan sur Mer, il reste 5km, j’accélère encore…Au
40em , la fatigue arrive, je ralentis un peu, pas trop, je franchis la
ligne d’arrivée…temps à ma montre 3h37mn, satisfait.
En même
tant que la bénévole, je regarde ma chaussure droite, plus de puce, perdu
sûrement ; réagissons, je fouille dans ma poche droite et lui donne la
puce de mon collègue.
Je mange
les victuailles, déçu il n’y a pas de bière bretonne.
Bruno